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- Gastroentérite transmissible (GET)
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Grippe porcine (VIP)
La grippe porcine ou influenza est une maladie respiratoire qui infecte les porcs et qui est provoquée par le virus de la grippe. On estime qu’environ 25 % des animaux sont atteints à l'échelle mondiale. Le taux de morbidité est élevé, mais le taux de mortalité est faible (moins de 1 à 2 %). Les virus grippaux porcins les plus fréquents appartiennent aux sous-types H1N1, H3N2 et H1N2, et les porcs peuvent être co-infectés par plus d’un sous-type de virus en même temps, ce qui peut engendrer un virus recombiné résultant du mélange de différents sous-types. De plus, il y a dérive génétique lorsque le virus se multiplie, c’est-à-dire que le nouveau virus est légèrement différent du précédent avec le temps et que les différences s’accentuent.
Signes cliniques
La maladie, qui se caractérise par une fièvre très marquée, une toux, de l’anorexie, un jetage nasal, une conjonctivite et une respiration difficile, guérit spontanément en 7 à 10 jours. Les formes asymptomatiques ne sont pas rares. Il est aussi possible que le virus survive dans l’élevage et qu’on observe une forme endémique de la maladie, ce qui donne lieu à des signes respiratoires récurrents.
Transmission
Le virus est transmis par contact direct et indirect et par aérosol, par des animaux malades ou des porteurs asymptomatiques. La dissémination au sein d’un élevage et d’un élevage à l’autre est très rapide. Ces virus n'infectent normalement que les porcs, mais ils peuvent parfois franchir la barrière de l'espèce et provoquer la maladie chez l’homme, généralement chez des personnes en contact étroit avec les porcs. Quelques cas de transmissions interhumaines ont également été rapportés. En 1976, la grippe porcine causa la mort d'une personne aux États-Unis[5]. En 2009, les souches de grippe porcine connues comprennent des virus d’influenza de type C et des virus de type A, notamment certains appartenant aux sous-types H1N1, H1N2, H3N1, H3N2 et H2N3.
Diagnostic
La présence d’un syndrome grippal n’indique pas nécessairement la présence d’un « influenza » : on parle également de syndrome grippal lors de certaines affections virales telles que l’infection par le PCV2 ou le SRRP. Les techniques diagnostiques modernes (couplage de l’histopathologie et de l’immunohistochimie) permettent de préciser le type de virus en cause. Il existe un test rapide qui permet d’identifier la présence de virus influenza de type A à partir des sécrétions nasales.
Soins
L’administration d’antipyrétiques dans l’eau permet de limiter la phase durant laquelle les porcs ne mangent pas. L’utilisation d’antibiotiques permet de limiter la dissémination de bactéries concomitantes.
Veuillez consulter votre médecin vétérinaire avant d’administrer des antibiotiques et des vaccins aux animaux.
Votre médecin vétérinaire est la meilleure personne à consulter pour obtenir des recommandations vraiment adaptées à la ferme.
Prévention
L’utilisation de vaccins chez la truie permet de protéger les porcelets et, dans certains cas, d’éliminer le virus du troupeau. La vaccination des porcs à l’engrais doit être effectuée après le déclin des anticorps maternels. Il est important d’utiliser un vaccin qui inclut les sous-types de virus présents sur la ferme. Les vaccins commerciaux et autogènes doivent être mis à jour fréquemment.
RÉFÉRENCES
(1) Maladies d’élevage des porcs, 2e édition, Guy Pierre Martineau